Labdominoplastie suite Ă  une chirurgie pour obĂ©sitĂ©. Suite Ă  une perte de poids importante (plusieurs dizaines de kilogrammes en quelques mois), qu’il s’agisse d’un amaigrissement naturel ou d’un amaigrissement rĂ©sultant d’ une chirurgie bariatrique, le patient ex obĂšse peut prĂ©senter des excĂšs de peau importants mais aussi parfois des amas graisseux rĂ©siduels et Ila plus de 12 ans d’expĂ©rience dans les domaines de l’obĂ©sitĂ©, du traitement de la perte de poids, de la sleeve gastrectomie, du ballon gastrique, de la chirurgie mĂ©tabolique, du diabĂšte et bariatrique et a effectuĂ© plus de 4 000 chirurgies rĂ©ussies. Il pratique les chirurgies dans un hĂŽpital privĂ© de classe A Ă  Istanbul. Unan aprĂšs avoir subi une chirurgie bariatrique, un obĂšse qui a perdu 275 livres rĂ©alise qu’une immense perte de poids ne rĂšgle pas tous les problĂšmes, et ressent le «cĂŽtĂ© sombre» de l Vay Tiền Nhanh Ggads. En France, la chirurgie de l’obĂ©sitĂ© concerne environ 45 000 patients par an. Si elle a un effet freinateur », le composant psychologique peut persister. Interview. Par Briac Trebert PubliĂ© le 14 AoĂ»t 22 Ă  1829 mis Ă  jour le 17 AoĂ»t 22 Ă  1716 L’assurance maladie rembourse l’opĂ©ration chirurgicale du bypass et l’hospitalisation Ă  hauteur de 70 %. ©Illustration/Adobe StockEn 2017, Éric a eu recours au bypass, une opĂ©ration qui rĂ©duit l’estomac. Il a perdu 60 kilos. Aujourd’hui, il regrette son choix et son plaisir de manger. Il y a un vĂ©ritable dĂ©calage entre mon esprit et mon corps. J’ai envie de manger, mais mon corps est trop rapidement saturĂ©. Je sais qu’en mangeant trop je me fais du mal, mais ça rend la frustration plus tolĂ©rable. Aujourd’hui, je regrette l’opĂ©ration », expliquait-il rĂ©cemment Ă  notre rĂ©daction actu quinquagĂ©naire a traversĂ© une importante dĂ©pression et a repris ses mauvaises » habitudes alimentaires. Son estomac est plein dĂšs qu’il a terminĂ© son entrĂ©e, alors il essaie de picorer, sans grand succĂšs, et a trĂšs souvent la tĂ©moignage, parmi d’autres, met en avant le problĂšme bien identifiĂ© de la prise en charge psychologique de ces opĂ©rations, car peu de psychologues/psychiatres ont une compĂ©tence dans ce domaine, et notamment dans les troubles du comportement alimentaire », explique Ă  le professeur Didier Quilliot, de l’unitĂ© multidisciplinaire de chirurgie de l’obĂ©sitĂ© au CHRU de Nancy. Actu La chirurgie bariatrique connaĂźt un vĂ©ritable engouement en France, est-ce une particularitĂ© française » ? Didier Quilliot Depuis 2013, plus de 40 000 patients se font opĂ©rer chaque annĂ©e, oui. Il y a eu un effet Covid-19 avec moins d’interventions en 2020, mais ce sont effectivement entre 40 et mĂȘme plutĂŽt plus de 50 000 interventions qui se dĂ©roulent chaque annĂ©e. La France est clairement l’un des pays qui pratique le plus dans le monde la chirurgie bariatrique si l’on se rapporte Ă  la population gĂ©nĂ©rale et Ă  la population obĂšse, car nous sommes un pays plutĂŽt prĂ©servĂ© par l’obĂ©sitĂ© pour le moment. En France, on opĂšre depuis 1995 environ, donc on a du recul. Et le remboursement joue, Ă©videmment. L’assurance maladie rembourse l’opĂ©ration chirurgicale du bypass et l’hospitalisation Ă  hauteur de 70 %. L’intervention ne peut nĂ©anmoins Ă©videmment ĂȘtre remboursĂ©e que si le mĂ©decin conseil a acceptĂ© l’opĂ©ration. Quelles sont les techniques » ? DQ La Haute autoritĂ© de santĂ© HAS en a validĂ© trois la sleeve gastrectomy, le bypass gastrique en Y et l’anneau gastrique. En rĂ©sumĂ©, le gastric bypass, comme la sleeve gastrectomy, agissent essentiellement en diminuant la sensation de faim, en renforçant le rassasiement et la satiĂ©tĂ©. Les bypass consistent en une rĂ©duction de la taille de l’estomac associĂ©e Ă  un court-circuitage d’une partie de l’estomac et de l’intestin grĂȘle. En rĂšgle gĂ©nĂ©rale, on mange quand on a faim, mais cela nous arrive de manger pour d’autres raisons
 que souvent on dĂ©finit comme de la gourmandise mais qui cachent en rĂ©alitĂ© une forme de compensation, ou de traitement de nos Ă©motions. Des patients mangent quand ils sont stressĂ©s, angoissĂ©s quand ils ont un mal-ĂȘtre, quand ils ne parviennent pas Ă  gĂ©rer leurs Ă©motions
 La chirurgie a un effet freinateur, mais le composant psychologique peut persister, et c’est toute la difficultĂ©. L’Inspection gĂ©nĂ©rale des affaires sociales, l’Igas, avait pointĂ© en 2018 un mauvais encadrement » des chirurgies de l’obĂ©sitĂ© en France. Est-ce que des garde-fous » ont Ă©tĂ© mis en place depuis ce rapport ? DQ Il faut avoir en tĂȘte que la chirurgie, c’est une chance. En moyenne, avec ces opĂ©rations, les patients gagnent six ans d’espĂ©rance de vie et neuf ans quand il y a un diabĂšte
 Mais opĂšre-t-on les bons » patients ? SĂ»rement pas. Les diabĂ©tiques de type 2 ou prĂ©diabĂ©tiques, les patients Ă  haut risque de complications, devraient ĂȘtre les principaux bĂ©nĂ©ficiaires. Or, aujourd’hui, il reste difficile de convaincre les diabĂ©tologues de considĂ©rer la chirurgie bariatrique, et notamment le gastric bypass, comme un traitement de premiĂšre ligne. En France, les mĂ©decins endocrinologues, diabĂ©tologues, nutritionnistes, ont mis beaucoup de temps Ă  s’impliquer dans la chirurgie bariatrique. Au dĂ©part, probablement en raison d’un manque de preuves, d’un manque de compĂ©tences, et de l’investissement du domaine par les chirurgiens. Les Ă©quipes pluridisciplinaires ont tardĂ© Ă  se mettre en place et restent encore souvent insuffisamment structurĂ©es. VidĂ©os en ce moment sur ActuLe point faible concerne surtout la prise en charge psychologique ? DQ Oui, car peu de psychologues/psychiatres ont une compĂ©tence dans ce domaine, et notamment dans les troubles du comportement alimentaire. La Haute autoritĂ© de santĂ© HAS rappelle rĂ©guliĂšrement que la chirurgie est un traitement de seconde intention de l’obĂ©sitĂ© – c’est-Ă -dire aprĂšs Ă©chec d’un traitement mĂ©dical, nutritionnel, diĂ©tĂ©tique et psychothĂ©rapeutique bien conduit pendant six mois Ă  un an – et concerne les patients dont l’indice de masse corporelle IMC est supĂ©rieur ou Ă©gal Ă  40 kg/m2, ou dont l’IMC est supĂ©rieur ou Ă©gal Ă  35 kg/m2, associĂ© Ă  au moins une comorbiditĂ© susceptible d’ĂȘtre amĂ©liorĂ©e aprĂšs la chirurgie. En cas de rĂ©ussite, elle aide Ă  une perte de poids importante et persistante. Pourtant, cet acte lourd ne doit ĂȘtre rĂ©alisĂ© qu’à l’issue d’une dĂ©cision mĂ©dicale partagĂ©e, avec une information claire sur les techniques existantes, leurs avantages et inconvĂ©nients, leurs consĂ©quences, les complications et sur la nĂ©cessitĂ© d’un suivi mĂ©dical tout au long de la vie
. Mais il y a encore du travail. Les risques sont connus, doivent ĂȘtre prĂ©venus et gĂ©rĂ©s, notamment les risques nutritionnels. Et cela impose un suivi rĂ©gulier obligatoire, encore trop mal organisĂ© en France. En dehors du risque de carence, les principaux risques sont de basculer dans une autre addiction alcool, mĂ©dicaments, substances, jeux, achats, sexe
. ou de dĂ©velopper d’autres troubles psychologiques, comme la dĂ©pression, ainsi, on a observĂ© trois Ă  quatre fois plus de suicides suite Ă  ces opĂ©rations. La chirurgie seule ne peut pas suffire. La chirurgie de l’obĂ©sitĂ© entraĂźne une perte de poids durable aux rĂ©percussions certaines et visibles sur la vie quotidienne des personnes obĂšses, mais cette intervention peut aussi les remettre en question au plus profond d’elles-mĂȘmes, puisqu’elle va d’une part les changer physiquement, et d’autre part les empĂȘcher, en partie de gĂ©rer leur mal-ĂȘtre par la nourriture. La nĂ©cessitĂ©, clairement identifiĂ©e, est celle de prendre en charge les patients de façon pluridisciplinaire et d’insister sur la prise en charge psychologique. En effet, les troubles du comportement alimentaire sont trĂšs souvent liĂ©s Ă  des traumatismes psychologiques anciens. C’est indispensable pour prĂ©venir ainsi tout risque de rechute ou de compensation du symptĂŽme de l’addiction alimentaire par un autre tout aussi dĂ©vastateur. Mais le manque de psy, formĂ©s, aujourd’hui pose un rĂ©el 30% des postes en psychiatrie ne sont pas pourvus dans les hĂŽpitaux publics, selon la FĂ©dĂ©ration française de article vous a Ă©tĂ© utile ? Sachez que vous pouvez suivre Actu dans l’espace Mon Actu . En un clic, aprĂšs inscription, vous y retrouverez toute l’actualitĂ© de vos villes et marques favorites. IntroductionLa chirurgie bariatrique est reconnue comme une modalitĂ© Ă  part entiĂšre du traitement de l’obĂ©sitĂ© sĂ©vĂšre mais aussi de ses comorbiditĂ©s. En rĂšgle gĂ©nĂ©rale, ce type de chirurgie n’est envisagĂ© qu’aprĂšs l’échec d’une prise en charge hygiĂ©no-diĂ©tĂ©tique d’une durĂ©e suffisante. En outre, de nombreux centres de chirurgie bariatrique encouragent, voire imposent Ă  leurs patients, une perte de poids durant la pĂ©riode prĂ©-opĂ©ratoire. Ainsi, aux États-Unis, de nombreuses compagnies d’assurances ne remboursent la chirurgie bariatrique que si le patient a suivi un programme de prise en charge de l’obĂ©sitĂ© de plusieurs mois, sans qu’une perte de poids ne soit formellement requise d’ailleurs le plus souvent [1], [2]. Compte tenu du dĂ©veloppement important de la chirurgie bariatrique dans nos pays, la question de la perte de poids prĂ©-opĂ©ratoire a bĂ©nĂ©ficiĂ© d’un intĂ©rĂȘt croissant. Le but de cet article est de faire le point sur cette question et de proposer une attitude pratique dans l’attente de donnĂ©es snippetsBĂ©nĂ©fices escomptĂ©sLes raisons invoquĂ©es pour justifier une perte de poids prĂ©-opĂ©ratoire dans le cadre de la chirurgie bariatrique sont nombreuses et considĂšrent que l’objectif principal de cette perte de poids est la rĂ©duction de la taille du foie, ce qui permettrait de limiter le risque de lacĂ©ration du parenchyme hĂ©patique et de faciliter l’accĂšs Ă  la jonction Ɠso-gastrique lors de l’intervention [3]. Le volume hĂ©patique constitue en effet la raison la plus frĂ©quente de conversion deDifficultĂ©s de la problĂ©matiqueL’analyse de la littĂ©rature actuelle ne permet pas de conclure de façon univoque concernant l’intĂ©rĂȘt de la perte de poids prĂ©-opĂ©ratoire dans le cadre de la chirurgie bariatrique. En effet, la majoritĂ© des Ă©tudes sont rĂ©trospectives et non randomisĂ©es, incluent un petit nombre de patients et prĂ©sentent une puissance statistique faible, notamment lorsqu’il s’agit d’évaluer l’impact de la perte de poids prĂ©-opĂ©ratoire sur les complications. Une grande hĂ©tĂ©rogĂ©nĂ©itĂ© caractĂ©rise ces Ă©tudes,BĂ©nĂ©fices dĂ©montrĂ©sLa rĂ©duction de la taille du foie est probablement le bĂ©nĂ©fice le mieux Ă©tabli de la perte de poids prĂ©-opĂ©ratoire. Ainsi, diffĂ©rentes modalitĂ©s de perte de poids permettent de rĂ©duire la taille du foie et son contenu en graisses comme estimĂ© par la RMN [9], [18], [19], [20], [21], [22]. Par contre, quand bien mĂȘme la perte de poids induit de façon indiscutable une rĂ©duction de la taille du foie, il n’est pas dĂ©montrĂ© que celle-ci se traduise systĂ©matiquement par une rĂ©duction du tempsMĂ©thodes utilisĂ©es pour obtenir une perte de poids prĂ©-opĂ©ratoirePlusieurs modalitĂ©s ont Ă©tĂ© proposĂ©es pour obtenir une perte de poids prĂ©-opĂ©ratoire. Dans la plupart des cas, il s’agit de rĂ©duire l’apport calorique par des moyens diĂ©tĂ©tiques, sous la forme d’un rĂ©gime soit modĂ©rĂ©ment hypocalorique 800–1200 kcal/j, soit sĂ©vĂšrement hypocalorique ou Very-Low Calorie Diet VLCD 400–800 kcal/j [17]. Dans de rares cas, un traitement mĂ©dicamenteux Ă  base d’anorexigĂšnes sibutramine a Ă©tĂ© testĂ© [24]. Enfin, certains ont Ă©valuĂ© l’intĂ©rĂȘt d’un ballon gastrique Risque potentiels liĂ©s Ă  la perte de poids prĂ©-opĂ©ratoireLes adversaires de la perte de poids prĂ©-opĂ©ratoire font valoir non seulement l’absence de bĂ©nĂ©fice clairement dĂ©montrĂ©, mais aussi le risque de dĂ©nutrition [34]. En effet, la dĂ©nutrition est associĂ©e Ă  un risque accru de complications postopĂ©ratoires, notamment un retard de cicatrisation, des fistules, et des infections [35]. En outre, bon nombre de patients candidats Ă  la chirurgie bariatrique prĂ©sente dĂ©jĂ  en pĂ©riode prĂ©-opĂ©ratoire des carences [36], susceptibles de s’aggraver avec lesFaut-il imposer systĂ©matiquement une perte de poids prĂ©-opĂ©ratoire ?Il n’y a actuellement pas d’argument suffisant pour considĂ©rer que la perte de poids est un prĂ©requis systĂ©matique Ă  la chirurgie bariatrique. En effet, la plupart des Ă©tudes randomisĂ©es ne montrent pas de bĂ©nĂ©fices Ă©vidents. Le fait de diffĂ©rer l’intervention afin d’obtenir une perte de poids prĂ©-opĂ©ratoire risque de retarder un geste thĂ©rapeutique utile [37], avec Ă©ventuellement un risque d’aggravation ou d’apparition de complications. Qui plus est, cette nouvelle tentative de perte de poidsQuand faut-il encourager une perte de poids prĂ©-opĂ©ratoire ?Comme le bĂ©nĂ©fice le plus clairement associĂ© Ă  la perte de poids prĂ©-opĂ©ratoire est la rĂ©duction du volume hĂ©patique, celle-ci devra certainement ĂȘtre encouragĂ©e lorsque le volume hĂ©patique dĂ©passe 500 ml Ă  la RMN. En effet, ce degrĂ© d’hĂ©patomĂ©galie est associĂ© Ă  un risque accru de conversion en laparotomie ou mĂȘme d’arrĂȘt de la procĂ©dure bariatrique par impossibilitĂ© technique d’accĂ©der Ă  l’estomac. Dans ce cas, une courte pĂ©riode 15 jours de rĂ©gime sĂ©vĂšrement hypocalorique prĂ©-opĂ©ratoire avec Que disent les recommandations des sociĂ©tĂ©s scientifiques ?La sociĂ©tĂ© amĂ©ricaine de chirurgie bariatrique et mĂ©tabolique ASMBS estime qu’il n’y a pas suffisamment d’arguments pour exiger une perte de poids prĂ©-opĂ©ratoire avant une chirurgie bariatrique [2]. Les recommandations cliniques canadiennes prĂ©conisent par contre une perte de poids prĂ©-opĂ©ratoire de 10 % par un rĂ©gime hypocalorique au cours des six mois prĂ©cĂ©dant la chirurgie [38]. Enfin, la Haute AutoritĂ© de santĂ© prĂ©conise la mise en place d’un programme d’éducation thĂ©rapeutique au planConclusionCompte tenu de la littĂ©rature actuelle, il reste Ă  dĂ©montrer par des Ă©tudes prospectives randomisĂ©es que la rĂ©duction du volume hĂ©patique engendrĂ©e par la perte de poids prĂ©-opĂ©ratoire est accompagnĂ©e d’une rĂ©duction des complications per- et postopĂ©ratoires sans risque de de liens d’intĂ©rĂȘtsLes auteurs dĂ©clarent ne pas avoir de liens d’ articles 6© 2017 Association pour le dĂ©veloppement de la recherche en nutrition ADREN. Published by Elsevier Masson SAS. All rights reserved. Bonjour, J'ai subit bypass gastrique en 2009 et j'ai repris 15 kg entre-temps. Je me remets en forme lentement mais sĂ»rement. Je cherche des contacts qui sont dans la mĂȘme situation ou pas ! Lol Juste plus trop envie d'ĂȘtre seule Ă  me motiver dans cette nouvelle aventure. Si certaines d'entre vous sont passĂ©s par la chirurgie avec reprise de poids, je serais intĂ©ressĂ©e que l'on partage nos expĂ©riences. Je suis sur Bruxelles, 44 ans, mariĂ©e, un chien et un poisson rouge ! Lol Ă  vous ! N'hĂ©sitez pas Ă  me rajouter ! Bonne journĂ©e ! 3 CatĂ©gories

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